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Victor Hugo (1802 - 1885)

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Jusqu'où sommes nous prêts à sacrifier notre confort pour nos convictions ?

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Ce débat a eu lieu le 06/12/2016 à Cambremer. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.

Interventions

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Jacques

mardi 22 novembre 2016 17:10:59 +00:00

D'abord n'est-il pas du tout certain que confort et conviction dussent faire mauvais ménage : faire le bien autour de soi n'induisait nullement qu'on dût se faire mal à soi-même ; s'inclure soi-même parmi les bénéficiaires de son action serait même gage de pugnacité et de succès ; de même était-il gage de succès de se grouper avant de se lancer.
Une vieille règle disait même que si vous pouvez être sept autour du même projet, c'est l'assurance que votre projet n'est pas une névrose personnelle.
A la limite, on pourra à loisir se flageler dans son coin, pour le seul plaisir de se flageler : on sera alors dans le plaisir, pas dans l'action civique.
Alors, pourquoi...parce que l'association mentale entre souffrance et conviction était l'un des effets délétères et donc la marque de la manipulation mentale !?!
Ce pourrait être aussi la marque d'une éducation à la paresse.
Pis encore, n'avaient de convictions que les phraseurs : les saints laissaient des oeuvres !...

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Jacques

vendredi 25 novembre 2016 17:05:03 +00:00

Perso, vraiment...je dois réfléchir : une bande de trentenaires casqués-bottés s'est imaginé pouvoir m'utiliser comme bouclier humain puis incendier les deux yeux, pour le plaisir, ce printemps ; je tenais en main un écriteau édictant "pas de ministre intègre sans juge indépendant tiré au sort" ; je pourrais hurler au martyre depuis 6 mois...mais non : j'ai 60 ans ; de loin et de dos, j'en faisais 22 : si j'ai frôlé le martyre, c'est de la chasse au petit-jeune...et du sentiment de réelle impunité chez trois casqués.
Certes, certes, avais-je des convictions : je croyais que le génial-mortifère Napoléon Buonaparte avait avili les français pour mille ans ou que la paix était advenue en FRANCE entre 1740 et 1788 uniquement parce que les français avait fait choix : pareilles convictions ne vous coûtaient rien, bien au contraire : elles vous faisaient voir tout plus clair...logique, léger fluide, normal.
J'avais porté plainte, pour voir, mais à vous, je puis dire que l'instant a été un incroyable moment de liberté : sans la douleur, jamais je n'aurais osé me rouler par terre, en public, en donnant des coups de talon à un flic, comme j'ai fait.
Bien mieux, je suis entré en agonie trois fois et les trois fois, je me suis soudain retrouvé transporté hors de portée de tous ceux qui étaient venus me torturer...qui pour mon bien, qui pour l'ami SARKOZI, qui pour récupérer un brancard.
En général, mieux valait-il avoir des solutions que des convictions.

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Jacques

lundi 28 novembre 2016 17:09:53 +00:00

Etre convaincu, c'est d'abord être vaincu...par le réel, le nombre, son propre poids...dans sa liberté et même sa faculté d'analyser le réel, le concret, son propre vécu !?!
Les vainqueurs sont pugnaces, chanceux, organisés...convainquants...convaincus, jamais !?!
Toutes les idéologies triomphantes sont arrivées à la suite d'une armée de "libération" ; si le souvenir du nombre des morts n'a pas été gardé, c'est précisèment parce que la peur a fait son travail.
La peur est un mécanisme de survie individuelle, avant de pouvoir devenir névrose collective.

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