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Victor Hugo (1802 - 1885)

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Quelle place pour le citoyen dans la décision politique ?

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Avec un peu d'avance, la MJC Pichon et l'équipe de Nancy ouvre la deuxième Semaine des Cafés Citoyens. Le sujet de cet événement interroge notre régime démocratique. Reçu par France Inter, le lauréat du Goncourt, Michel Houellebecq, affirme : « on est dans une période de relatif épuisement de la démocratie représentative. Je souffre légèrement chaque fois que j’entends parler de politique, je pense qu’il faut que les gens votent plus, mais je veux que l’on me demande mon avis sur les sujets. Je ne me sens pas représenté ». Bon nombre de nos concitoyens expriment ce type de sentiments. Et après ? Le sociologue Alain Tourain se risque même à parler de fin de la société. Une certaine recentralisation des pouvoirs est-elle en train de casser notre contrat social ? La démocratie participative n'est-elle qu'une illusion ? Le citoyen a-t-il réellement envie d'être un acteur politique ? Le citoyen n'est-il qu'un simple consommateur soumis à des décisions politiques élaborées sans lui ? Peut-on imaginer une autre forme de prise de décision collective ? Et, au fond, le citoyen a-t-il envie de s'intéresser à la politique ? Venez en débattre, ce vendredi 12 novembre, à 18h30, à Nancy, à la MJC Pichon (7, Bd du recteur Senn).

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Ce débat a eu lieu le 12/11/2010 à Nancy. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.

Compte-rendus

Interventions

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Jean-Louis Latsague

lundi 15 novembre 2010 13:05:49 +00:00

A l'évidence, il y a un certain nombre de gens, une grosse majorité pour moi, qui oublient d'être responsables. Trop de délégation conduit à trop peu de responsabilité individuelle. Un deuxième élément me semble évident : à force d'être aidés et soutenus par une bardée d'aides sociales, et à tous les niveaux, les gens finissent par considérer cela comme normal, un dû en quelque sorte. Il y a là une erreur fondamentale.
Pour clore, la place de la population en politique commence par cesser de faire semblant d'être satisfait, il est vrai la plupart du temps par peur individuelle, soit de perdre son travail, soit par manque d'audace personnelle. Mon sentiment à cet égard se place à la limite des syndicats et de la représentativité. Pourquoi ceux qui ne sont pas satisfaits ne commencent-ils pas par assiéger leurs élus ? Le téléphone, les e-mails et le courrier papier sont des outils simples à mettre en oeuvre. Ils sont représentaatifs de leurt propre opinion mais aussi d'une synergie de fait. Que tous ceux qui sont insatisfaits et capables d'argumenter commencent par voir du côté de leurs représentants politiques élus, lesquels se sont engagés le plus souvent par des promesses non tenues. Un autre outil me semble efficace. Nous finissons par accepter - pas moi - que la Sécurité Sociale est en déficit à cause de la trop grande consommation de produits et services de santé. Il suffit de reprendre le rapport annuel, consultable par le public, de la commission du contrôle des comptes de la Sécurité Sociale. C'est parfaitement faux, et facile à démontrer. Ce qui prouve que les politiques nous mentent et nous manipulent. Il serait peut-être temps que ceux qui veulent être écoutés voient aussi de quel côté on peut être crédible, et se servent intelligemment de ce genre d'argumentation. Les syndicats sont loin d'être exempts de reproches à cet égard.
En un mot comme en mille, il est temps de trouver le courage de dire haut et clair la vérité. A propos des retraites, des textes modificatifs et de l'opposition de la population, là encore, il y a des disparités qui ne se peuvent cacher. Regardez comme ils sont contents de leurs retraites, les parlementaires qui ont obtenu un statut spécial à l'unanimité de leurs votes. Comment peut-on dire ouvertement aux autres que tous doivent participer à la modification inévitable ? Comment peut-on soutenir le regard des pauvres gens qui ont oublié cet épisode ? J'appelle ça du mensonge.
Alors maintenant, ayez la gentillesse de m'indiquer un "café-citoyen" dans ma région, compris entre Divonne-les-Bains et Bellegarde-sur-Valserine. C'est la frange de l'Ain à l'Est du Jura, frontalière de la Suisse.
Merci de m'avoir lu jusqu'ici, je sais être facilement prolixe !
En toute amitié. Jean-Louis

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laurent

lundi 15 novembre 2010 16:25:04 +00:00

merci pour cette contribution. Et si vous lanciez un café citoyen dans votre région ?!

Mhoussaye

Marc Houssaye

lundi 15 novembre 2010 16:44:34 +00:00

Bonjour Jean-Louis,

Nous pouvons vous faire parvenir un pack d'affichage pour faire la promotion d'un Café Citoyen dans votre région (pourquoi pas à Bourg-en-Bresse). Vous trouverez sur cette page le visuel du pack d'affichage : http://www.cafes-citoyens.fr/files/documents/lna-affiche-preparation-implantation.pdf

Bien cordialement,
Marc Houssaye

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Tinsmar

mercredi 08 décembre 2010 11:08:49 +00:00

Pour découvrir une commune où 20% des citoyens sont à la base des décisions municipales depuis 40 ans, je vous invite à découvrir cette article : "Vandoncourt, exemple de démocratie direct en France"

http://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profiles/blogs/vandoncourt-exemple-de

Ou cette article qui invite à "Créons 1000 Vandoncourt en France : http://la-cen.org/?p=837

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