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Honoré de Balzac (1799 - 1850)

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Compte-rendu synthétique par Thierry MERMETCafé Citoyen de Rennes (10/11/2011)

Animateur du débat : Thierry MERMET

» Démocratie et Citoyenneté

Avons nous un pouvoir sur nos vies ?

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Encore un bon moment malgré les conditions d'exercice difficile (cf fin de CR). Beaucoup parmi les ceusses d'octobre qui n'étaient pas présents ce 10 novembre m'ont adressé un petit signal et je les en remercie chaleureusement.
Donc à propos de "Avons nous un pouvoir sur nos vies"
D'abord la participation : 11 (+3)
1) on interroge d'abord l'appellation Café Citoyen et une autre émerge celle de Café Débat . . . à retenir
2) le débat : il est assez vite apparu que parler de pouvoir, pour estimer une vie, installait une dimension de possession (comme j'ai le pouvoir d'acheter quelque chose) sur une réalité immatérielle. Comment parler de pouvoir alors que sont avancés des repères tels que "concrétiser les désirs", "s'épanouir" ?
On tente alors un glissement: passer de "pouvoir" à "se donner les moyens", à "être capable de". Certains parlent aussi d'une capacité à "maîtriser sa vie" ce qui ne veut pas dire pour autant une capacité à être heureux.
Vie subie - vie épanouie, un point crucial s'impose :
se donner du temps pour avoir le temps de son rythme.
Parvenir à l'épanouissement personnel nécessite d'être à l'écoute de son désir. Pour certains, "la torture" du travail notamment, représente une entrave fondamentale pour une disponibilité à cette écoute. Et malgré ça, en être libéré, ne signifie pas pour autant une telle mise en phase avec sa vie intérieure.
Des pistes suggérées :
la capacité à être en réseau social, la pratique du bénévolat. Susceptibles d'apporter un supplément d'âme, ils font partie des moyens à se donner pour trouver un bonheur avec soi-même et avec les autres.
3) la question de décembre : le jeudi 8
Pourquoi les jeunes ont tant de difficultés à s'engager dans la vie sur divers plans ?
Ça faisait plaisir à voir les 3 tablées discutailler pour se mettre d'accord et énoncer in fine 2 questions : un exemple de fonctionnement en « horizontal » où chacun peut prendre langue et entente avec les autres pour sa propre valorisation
4) Et maintenant
- il a été décidé de ramener à 2h le temps du café citoyen, de 18h à 20h.
- devant l'attitude peu coopérative du barman (et c'est un euphémisme), ajouté au sentiment que l'état d'esprit « café citoyen » et ses particularités d'organisation n'est pas vraiment compris par les tenanciers, j'ai décidé de chercher un autre lieu d'accueil pour le rendez vous de décembre. Si l'un d'entre vous a une idée ne pas hésiter à la faire remonter.
au plaisir de vous revoir tous pour discutailler!
Thierry

Interventions

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Jacques

vendredi 28 décembre 2012 16:41:41 +00:00

Moi, ce qui me gêne le plus, ce n'est pas la fugacité ou la fluctuance des désirs : je puis changer d'avis, voire même d'identité : le Jacques d'hier n'est déjà plus, que tous les Jacques de demain et d'après-demain sont tous déjà là, si bien que quelqu'un me dira un jour que j'étais dieux...oui : dieux...
...ce qui m'intrigue, moi, ce serait qu'on pût être sujet "et" objet en même temps : ceux qui voulaient maîtriser leur vie comme un objet ne risquaient-ils pas d'être les plus susceptibles d'être eux-même manipulés de l'extérieur précisément comme un objet, doublement incapables de s'adapter au changement et de tomber intérieurement en harmonie !...?

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