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Les hommes . . . toujours plus ?

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Avec la nouvelle procédure de communication, 8 personnes étaient inscrites à 20h, à la veille du café débat(réseau OVS/5 – mailinglist CDPR (3) – infolocale OF – 2 affiches (Champs libres/ La cour des miracles) - aucun fly)
et . . . seulement 3 présents.
Par ailleurs, le choix du lieu du café débat doit être interroger, aussi bien vis à vis du type de fréquentation de l'établissement, que de l'attitude peu coopérative de la bar-woman du soir
Le compte rendu, à la façon de Thierry :
en guise de prolongement . . . du trio de La cour des miracles, Valérie, navrée de constater que ça manquait d'homme pour éclairer sur le sujet Les hommes . . . toujours plus ? Thierry a donc cherché donc à se démultiplier pour compenser, et Josette, la septuagénaire du trio a compté les poings !
- « quelle est la différence entre un homme et un petit garçon : le prix du jouet ! ». Cette incise de Valérie peut s'entendre à différents niveaux que l'on ne prendra pas le risque d'exposer ici : à chacun d'en faire son beurre . . .
- Valérie n'en reste pas là et avance l'idée que si la femme-le féminin a la préoccupation de la durée, pense le moment présent dans une projection vers l'avenir, l'homme-le masculin a le « souci du détail » . . . pour la performance. Pour ce souci, Thierry le renvoie plutôt à la propension masculine à morceler la réalité, alors le féminin « prendrait les choses » dans leur globalité.
Voilà ce qu'on pouvait dire de vraiment informant sur le fond quant à la teneur de l'échange qui aborda aussi la question des qualités et/ou des modalités à mettre en œuvre pour qu'un débat soit «r-enseignant » au plus grand nombre :
- un régulateur/animateur qui ne conduit pas, qui ne récupère pas
- des propos de l'autre qu'on peut reprendre dans le souci de bien comprendre, mais pas dans une reformulation qui occulte les mots donnés par l'autre
- l'écart que peut représenter, dans une démarche de co-nnaissance, une pratique de discussion en petit groupe de 3 et celle au sein d'un groupe plus nombreux avec le précaire équilibre à trouver- le respect de la parole de chacun pouvant « anesthésier » le débat)
Et devant l'âge respectable de Josette, se dire que ce type d'activité n'est pas une question d'âge mais d'état d'esprit : « on peut être jeune et ne pas avoir le goût de l'échange, le désir d'apprendre par l'autre ».
2h après, la cloche a sonné et chacun est rentré dans son foyer en se disant : on a beau ne pas être très nombreux c'est quand même chouette de rencontrer ses alter-égos.
À suivre . . .
Thierry