“La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées.”

Victor Hugo (1802 - 1885)

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La dette de la France... Comment en sortir ? Des idées ?

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Le café citoyen débute à Rosny-sous-bois. Ce nouveau lieu de débats sera fort apprécié des Rosnéens ainsi que Celles et ceux qui auront fait le déplacement. Rosny est à présent doté de deux formes de débats : Le café citoyen susmentionné et le café-philo (depuis 10 ans). La question précitée (la dette de la France), est, semble-t-il à l'origine de nombreux soucis générant des victimes et des difficultés d'existence. A vous de donner votre sentiment sur cette vaste question. Frédéric Lenoir dans son merveilleux livre :"Socrate, Jésus, Bouddha, trois maîtrres de vie nous apporte un éclaircissement sur la situation actuelle de la société ; voici un fragment tiré de son chapitre Etre ou Avoir ? : "Le mot crise, en grec, signifie "décision", "jugement", et renvoie à l'idée d'un moment où ça doit se décider. Nous traversons une période cruciale où des choix fondamentaux doivent être faits, sans quoi le mal ne fera qu'empirer, cycliquement peut-être, mais sûrement. Ces choix doivent être politiques, à commencer par un nécessaire assainissement et un encadrement plus efficace et plus juste du système financier aberrant dans lequel nous vivons aujourd'hui. Ils peuvent aussi concerner plus directement l'ensemble des citoyens par une réorientation de la demande vers l'achat de biens plus écologiques et plus solidaires. La sortie durable de la crise dépendra certainement d'une vraie détermination à changer les règles du jeu financier et nos habitudes de consommation.......(Ce passage nous conduit à réfléchir plus avant). Amicalement. Eric Roux

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Ce débat a eu lieu le 15/09/2011 à Rosny-sous-Bois. Vous pouvez continuer à échanger sur le sujet.

Compte-rendus

Interventions

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Greg

samedi 18 avril 2015 19:35:02 +00:00

Bonjour,

Étudiant en économie, je souhaite vous présenter une étude sur laquelle j'ai travaillé : il s'agit d'une piste de réforme du financement de la protection sociale, se basant sur cette fameuse TAMF. Qu'en pensez-vous ?

Il s'agirait, à budget constant, de changer l'assiette de cotisation (mon étude complète est en PJ) :

- supprimer l’intégralité des cotisations de base (maladie, Unedic, vieillesse, Famille) : la part patronale et la part salariale. Le besoin de financement pour remplacer les cotisations de base (salariales et patronales) est d’environ 270 milliards d’euros.

- instaurer à la place une cotisation généralisée de 1% sur tous les mouvements de fonds qui transitent par le système bancaire et financier. Toutes les transactions émises par tous les agents économiques (particuliers, entreprises) par virement, prélèvement, chèque, carte bancaire. Tout le monde est concerné, y compris toutes les activités illégales, les échanges boursiers et les transferts de fonds. Cette taxation est différente de la taxe dite "tobin" car elle s'appliquerait simplement au niveau national mais à TOUTES les transactions (et pas seulement aux transactions boursières).

L’assiette prend une telle ampleur que le taux de cotisation devient d’un taux ridiculement bas. Par rapport aux mouvements vers l’étranger, une partie au moins de ces mouvements venant ou partant de l’état contribuera aussi à cette taxe. Autre avantage, la facturation au noir n’est pas incitée.

Le montant total des transactions de paiement en France représente plus de 27 000 milliards d’euros par an rapport annuel de la Banque de France, chiffre pour 2012.
www.fbf.fr/Web/Internet2010/Content.nsf/DocumentsByIDWeb/87BCNH/

En prenant cette assiette pour financer 270 milliards de dépenses en remplacement des charges sociales (d’assurance maladie, des retraites de base, assurance chômage et de politique familiale) il faudrait instaurer une taxe d’environ 1%. (27.000 x 1% = 270).

Cette contribution sera prélevée sur le compte bancaire des émetteurs de ces transactions (entreprises, particuliers, administrations). Les organismes bancaires seront donc à charge de verser ces sommes à une Caisse centrale (l’URSSAF par exemple) qui se chargera ainsi de répartir les recettes de cette contribution unique entre les différents régimes.

On réalisera le prélèvement à la source sans complications paperassières, offrant à l’État et à la Sécu les facilités et les économies de gestion que cela représente.

Cette technique moderne présente en outre un avantage considérable : elle peut être mise en application dans un court délais sans aucun investissement, sans création d’un nouvel organisme. Tout est disponible. Il n’y a rien à créer. Il suffit d’un accord avec les organismes financiers agréés fixant le coût de leur intervention.

Les avantages en seront les suivants : une amélioration de la compétitivité des entreprises et de leurs charges d’exploitation

une augmentation des salaires nets de 10 % avec effet immédiat sur le pouvoir d’achat (120 euros de plus pour un salarié au SMIC, 200 euros de plus pour un salarié moyen).

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