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Compte-rendu analytique par Claire HINCELINCafé Citoyen de Corbeil-Essonnes (05/04/2011)

» Politique et Société

L'art de manipuler les masses

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Compte rendu café citoyens Corbeil-Essonnes
5 avril
L’art de manipuler les masses

15 participants

Présentation du concept de café citoyens et de la Nouvelle Arcadie.

Proposition pour le cadre du débat : Quelles stratégies peuvent être utilisées pour manipuler les masses ? Des exemples ? Comment contrer cette manipulation ?

Deux participants font part de leur questionnement par rapport au terme de masse qui leur parait très négatif. Le langage courant peut déformer certains mots. Qu’est ce qu’on entend par manipuler ? et par masses ?
Est-ce que masses c’est ce que nous sommes ?
Manipulation mentale en psychologie est toujours négative
Si on parle de manipulation pour la transmission d’information alors elle peut être positive.
Manipulation=main, on veut transformer.

Masse : est ce que ce sont des sujets ou des citoyens ?
On ne peut manipuler que ceux qui se laissent manipuler, de manière consciente ou inconsciente.
Grande part d’ignorance de la part des sujets se faisant manipuler.

Manipulation= acte consistant à modifier un sujet. Pas forcément négatif.

Manipulation des masses : sorte d’expression, dans le langage courant.

Manipulation des masses : faire des actions en se justifiant à l’aide un groupe qui n’existe pas en tant que tel, mais en tant que masses. S’appuyer sur ces masses pour véhiculer des idées, des comportements, une vision qui nous est propre.

Manipuler les masses c’est utiliser l’exemple d’un cas ponctuel et le faire passer pour un comportement courant et régulier.

Le choix du vocabulaire et des mots peut être un moyen de manipuler les masses.

Quand on prend une décision, on la croit toujours bonne, qu’on soit individu quelconque ou politique. Un être humain est éminament sociale donc ne veut pas le malheur des autres.
Les guerres actuelles permettent aux occidentaux de garder leurs modes de vie. Mais moi-même je n’ai pas envie de perdre son mode de vie et donc égoïstement on soutient la guerre.

L’art de manipuler les masses ca pourrait être : faire renoncer aux droits ou au système de santé par exemple, en nous disant qu’ailleurs c’est pire et qu’on devrait déjà être content de ce qu’on nous laisse.

Exemple local, avant il y avait 3 hôpitaux dans les alentours. Le choix a été fait de construire un unique hôpital, plus performant, plus moderne…. Mais finalement les hôpitaux de « quartier » disparaissent et la santé en devient moins accessible. Le nombre de lit sera inférieur, le nombre de service sera moindre également. D’un point de vue de l’accès aux soins, on y perd, de même pour les emplois. Sous couvert de modernité, et parce que certaines informations ont été cachées, les habitants ont accepté la construction de ce nouvel hôpital.

Beaucoup de messages contradictoires, du style ne fumez pas, mettez une capote….Mais pour faire quoi ? Il y a une idéologie sur la façon d’établir les relations entre individus.

Société très discriminante : garçon joue au foot, fille à la poupée.
Société et représentation évolue chez les nouvelles générations.

Pratique actuelle de la génération des cinquantenaires différente de la nouvelle génération car pas les mêmes canaux d’information ou de communication.
On entend souvent que la nouvelle génération ne s’intéresse à rien, mais c’est peut être plus qu’elle a énormément d’information à gérer.
Un citoyen cinquantenaire trouve que sa génération a été déconstruite, stéréotypée.

Enormément d’informations mais en plus information filtrée, choisie, non neutre. Exemple dans la guerre du golf les seules infos dans les journaux venaient des américains.
Choix délibérer de trier l’information.

Conditionnement des générations, qui est responsable de ce conditionnement ?
Peut être la méconnaissance.
Différence entre les ordinateurs et nous : l’émotion. Richesse de l’être humain.

Exemple de manipulation : suite aux résultats des élections cantonales, dire par exemple que quelqu’un a eu 54% des suffrages, ne veut rien dire il faut dire 54% de quoi, car finalement ces 54% ne représentent que 6% des habitants de Corbeil-Essonnes. Mais d’après ce participant ce n’est pas de la manipulation mais de la méconnaissance.
Par contre pour un autre citoyen, c’est clairement de la manipulation, afin d’augmenter le score et d’être plus légitime.
Un autre participant, connaissant bien le système politique, remarque qu’il faut renvoyer à chacun ses responsabilités. Comment peut-on être élu avec un pourcentage de population si faible ? On pourrait dire que le pouvoir vient d’une puissance supérieure mais en France, nous sommes dans un pays démocratique où chaque citoyen a un poids en votant. Le non vote exprime peut être une opinion mais pour l’instant n’a pas de poids.

Pour une participante, le choix des chiffres en politique, n’est pas une manipulation dangereuse dans le sens où on sait que l’on peut faire dire ce que l’on veut au chiffre donc il suffit d’avoir un peu l’esprit critique pour ne pas se faire berner.

Hitler a été élu, il n’est pas venu au pouvoir par un coup d’état. Mais pourquoi ? Peut être parce que depuis des années il y avait des messages négatifs et qu’Hitler était la personne qui se présentait à cette époque comme pouvant arranger la situation.
Période de propagande, phrases bien construites.

Le langage est plein d’oxymore. Développement durable : comment est ce possible alors qu’on vie sur une planète avec des ressources épuisables ? De même pour l’égalité des chances.
La manipulation se fait essentiellement par le langage.

Quand on parle classiquement à la manipulation des masses, on fait référence à des faits historiques graves : Hitler, Fascisme, Chine….
Nous vivons actuellement les conséquences de ces faits historiques.
Ce constat renvoi à quelques chose d’effrayant qui est la capacité des hommes à se faire manipuler.
Les personnes étant manipulé ne sont pas particulièrement non cultivé.
Comment des millions d’hommes ont pu adhérer à des thèses qui paraissent à présent délirantes ou absurdes ?
Il y a des techniques de manipulations, à l’aide du langage, du jeu sur les émotions, qui peuvent expliquer ça, mais il est effrayant que les hommes n’arrivent pas à répondre, à réagir à cette manipulation.
Au niveau de la CIA, ou NSA, les techniciens ont fabriqué l’histoire des armes en Irak, en sachant pertinemment qu’il n’y en avait pas, mais ils ont des instructions et inventent cette histoire pour atteindre leur but. Des millions de gens y ont cru, d’autres non…
La manipulation des masses s’opposent au débat démocratique.

Il ne faut pas aller trop loin dans la manipulation car on peut dire que tout est manipulation et on en arrive aux thèses de la conspiration.
Est-ce que chaque fois qu’un homme politique prend la parole, il manipule l’opinion ?
Je ne pense pas car les débats démocratique existent.
On peut affirmer une idée avec beaucoup d’énergie, sans être manipulateur.

Une participante présente deux exemples précis de manipulation :

-La constitution européenne :
Nous avons reçu à l’époque un pavé, écrit en tout petit, pas très attirant.
Dans les premières pages on retrouve les grands principes fondamentaux des droits de l’homme : tout le monde a le droit à la vie, clonage interdit…
Mais à la fin, après le glossaire, on a des notes expliquant que dans certaines conditions, il est autoriser de tuer des gens, de cloner, de priver des gens de liberté….
La veille du vote, à l’assemblée nationale, lorsqu’un député prend la parole pour poser des questions sur la constitution la séquence a été censuré, et cette personne a été nommé d’anti européen : gros raccourci et stigmatisation.

-Au niveau local :
Un groupement politique diffuse régulièrement dans les boites aux lettres des tracts pour stigmatiser le camp adverse, lancer des rumeurs, décrédibiliser les gens. On sort de la manipulation fine, c’est grossier et visible, clairement inventer de toute pièce, mais les gens y croient quand même, enregistre le message.

Si on se fait manipuler n’est ce pas parce qu’on ne cherche pas l’information, qu’on ne fait pas l’effort ? Qu’on ne croise pas les sources d’informations, au niveau des médias ?

Difficulté de nos communications : basée sur la paranoïa ; Alors qu’il y a peut être de la maladresse, de la méconnaissance.
Nous dépendons des autres.

Pour Tchernobyl, il y a eu clairement manipulation, peut être pas mal intentionné, mais manipulation quand même. Est-ce au gouvernement/médias de décider de l’information à faire passer ou pas ?

La météo est l’émission la plus regardé. Croire que le vent à pu s’arrêter à la frontière s’est être bien naïf et vouloir se laisser manipuler.

Aujourd’hui on nous fait croire que l’argent est la référence absolue.
Alors qu’à la base c’est pour augmenter les rapports humains mais ce n’est pas le pouvoir absolue.
Quand la bourse baisse, on nous présente ca comme une catastrophe, mais réellement, qu’est ce que ca change pour nous ?
Le choix du vocabulaire n’est pas neutre : être dans le rouge pour l’argent, ou pour la météo température « normale ». C’est quoi la norme ?
Le choix des faits divers présenter dans les médias, clairement pour nous dire « vous vous n’êtes pas des monstres, mais attention il y a des dangers, on va vous protéger », donc lois de plus en plus sécuritaires et le cadre de liberté se ressert.

Séries Tv, outil de manipulation de masses, qui font passer une certaine idéologie.

Pour éviter que les masses soient manipulée, il faudrait peut être qu’elle se manipule elle-même.
Enormément d’informations disponibles et données par les médias, dont information que l’on ne peut pas vérifier et qui sont peut être là pour nous endormir.

L’argument d’autorité facilite la manipulation car nous ne le remettons pas en cause, ni son statut, ni son discours. Il y a une certaine confiance dans les gens qui sont présentés comme étant expert.

Il est tout aussi difficile de savoir ce qui se passe à l’étranger que ce qui se passe en France.

Les cas de manipulations sont là, on peut en citer énormément. Mais alors pourquoi on se fait manipuler ? Comment éviter la manipulation ?

Dans notre éducation nous sommes habitués à accepter l’autorité.
L’environnement à une grosse influence sur nos comportements.

Dans une société, les personnes en capacité de remettre en cause le système, sont très peu nombreux.
La démocratie n’est pas forcément un système meilleur qu’un autre, car elle n’est pas basée sur la réflexion.

Est-ce que nous ne sommes pas suffisamment cultivés pour faire face à la manipulation ?

Le manipulateur valorise le manipulé.

L’être humain n’a peut être pas assez de convictions.

Enormément d’images dans notre vie de tous les jours, nos yeux sont très sollicités mais qui apprend à décrypter les images ?
Pourquoi dans les programmes scolaires il n’y a pas de développement de l’esprit critique pour les enfants ?

La volonté actuelle politique n’est pas de développer l’esprit critique de ces citoyens…

Conception de la culture qui pourrait protéger de la manipulation : esprit critique + démocratie. Peut être pas le remède parfait…

Il serait important de privilégier et d’enseigner l’effort de décryptage, l’effort d’être critique, de chercher les sources et de les comparer, l’effort de penser par soi même, d’avoir son propre avis.

Pas évident de sortir du groupe, de faire ses propres choix.
Est-ce qu’on a une assez bonne estime de soi, confiance en soi pour oser s’exclure ??
Actuellement le conditionnement nous pousse à l’inverse, à se replier sur soi et à faire comme tout le monde.

La démocratie fait que l’on vote et que l’on se repose sur un pouvoir, constitué d’élus.
Société de consommateurs peuvent être puissant mais lobbying très puissant également.
Quand on va dans l’urne déposer son bulletin de papier on a l’impression de faire la révolution !

Pour qu’il y ait un mouvement à la base, il faudrait que les citoyens puissent se réunir. Où qu’il y ait un jour de la semaine spécifique et libéré du travail pour qu’on le consacre à la réflexion, à la citoyenneté !

Chaque fois que l’on veut se réunir, pas forcément pour manifester, mais juste pour se réunir, il faut le déclarer à la préfecture, aux forces de l’ordre, donc à une certaine hiérarchie. On se sent légèrement contrôlé…. La rue appartient à l’Etat et non aux citoyens. Comme s’il y avait un œil au dessus de nous. Les gens en haut de la pyramide ont le pouvoir.

Se considérer citoyen s’est correspondre à un schéma. Il faudrait peut être tout remettre à plat.

Nous pouvons être confronté à un autre problème c’est qu’en essayant de dénoncer la manipulation, on se retrouve face à un mur, les gens ne réagisse pas, ne veulent pas y croire, ne vont même pas ensuite vérifier les données ou les confronter à leurs connaissances et opinions actuelles.

Le choix des mots et du vocabulaire permet de rendre acceptable des choses qui ne le sont pas forcément d’après nos valeurs actuelles.

Présentation d’une liste d’ouvrage disponible à la médiathèque sur ce thème de la manipulation des masses.

Citation des 10 stratégies de manipulation des masses mises en évidence par Noam Chomsky :
Stratégie de distraction, créer des problèmes puis donner des solutions, stratégie de dégradation, stratégie du différé, infantilisation, faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion, maintenir le public dans l’ignorance, encourager le public à se complaire dans la médiocrité, remplacer la révolter par la culpabilité, connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux même,

Vote pour le prochain café citoyen : qu’est ce que l’éducation populaire ?

Interventions

Sydbarrett01

Jean-Jacques Parnet

mardi 06 décembre 2011 17:07:36 +00:00

Les 10 stratégies de manipulation des masses

1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. "
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.
3/ La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.
4/ La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ».
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures.
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
Noam Chomsky "anarchiste socialiste"

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