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Honoré de Balzac (1799 - 1850)

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Compte-rendu synthétique par Marc HoussayeCafé Citoyen de Caen (27/03/2010)

Animateur du débat : Marc Houssaye

» Politique et Société

Peut-on renoncer à ses libertés pour sa protection ?

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Opposer liberté et sécurité mène à une impasse. Tant ces deux notions sont constitutives de la vie en société. La maxime « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » résume assez bien cette contrainte fondamentale de la vie en communauté. L'article 4 de la Déclaration des Droits de l'homme et du Citoyen de 1789 est encore plus explicite : « la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi ». La loi assure donc la coexistence des libertés individuelles.

Pour autant, aujourd'hui, nombreux sont celles et ceux qui s'interrogent sur le développement des lois sécuritaires dans le monde en général et notre pays en particulier. Les exemples français ne manquent pas : nouvelles prérogatives des policiers municipaux, nouvelles règles de garde à vue et de perquisition, fichier national des empreintes génétiques, généralisation de la vidéo-surveillance, radars automatiques, service de Coordination du Renseignement, né de la fusion des Renseignements Généraux (RG) et de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST)...

L'anxiété gagne visiblement certains citoyens. Qu'ils soient victimes du durcissement de l'appareil judiciaire ou qu'ils soient soucieux de l'évolution de l'utilisation de ces lois. Mais comme le rappelle un intervenant, « un citoyen qui n'a rien à se reprocher n'a pas à s'inquiéter ». On peut en effet comprendre que la mise en place de cet arsenal juridique est nécessaire pour lutter contre les délinquants de mieux en mieux équipés. Qui plus est, le besoin de se sentir en sécurité semble une préoccupation largement exprimée par la population.

Pour autant, si ces dispositifs de surveillance rassurent quelques-uns dans la salle et jouent ainsi pleinement ce rôle protecteur, pour d'autres, cet ensemble de mesures est vécu comme oppressant. Et c'est dans le domaine de la vie privée que résonnent le plus ces inquiétudes. La conservation des traces de nos activités quotidiennes (transports en commun, Internet, téléphones...) laisse en effet songeur. Nous ne pouvons éluder le fait qu'un jour ces données puissent être utilisées par une autorité non démocratique.

Dans cette perspective, il est aussi question de savoir jusqu'où nous serions prêts à accepter de renoncer à certaines de nos libertés dans le but de satisfaire une autorité se réclamant d'un intérêt supérieur. Les contraintes liées à l'urgence écologique par exemple laissent planer cette nécessité de restreindre le champ des libertés individuelles pour la protection des générations futures. On évoque aussi la récente émission de télévision « Le Jeu de la Mort » qui s'appuie sur l'expérience de Milgram. L'individu est alors capable, sous certaines conditions, et notamment les injonctions d'une autorité établie, de perpétrer des actes niant la dignité humaine. En quelques sortes de renoncer à sa responsabilité, notion intimement liée à celle de liberté.

D'un point de vue individuel, le sentiment de liberté est finalement difficile à définir. Certaines interventions soulignent que nous en faisons l'expérience tous les jours. Que l'on apprend à cultiver sa liberté. La liberté peut ainsi être vue comme le fruit d'un travail régulier sur soi-même. Mais le conditionnement social participe aussi à modeler notre perception de la sûreté publique. On dénonce ainsi l'utilisation de la peur dans les médias (mise en avant de faits divers dans les journaux d'information) pour créer et entretenir un climat d'insécurité. On s'interroge alors sur le véritable but de ce fonctionnement politico-médiatique et ce qu'il protège : les citoyens ou les tenants d'un système décadent ?

D'autant que la complexification de la société conduit le législateur à promulguer de plus en plus de lois, codes et règlementations. Cette inflation législative répond certes à une complexité croissante des rapports sociaux. Mais elle contribue également à générer chez le citoyen cette idée que l'on tente de légiférer l'ensemble de sa vie.

Notre société est préoccupée par la question de l'ordre. Chose pas si étonnante lorsque l'on s'évertue à nourrir nos réflexions d'inquiétudes face à un avenir incertain. Finalement, comme l'indique une participante, la liberté, c'est avoir le choix. Et nous pouvons espérer que pour notre liberté, de plus en plus de projets de société voient le jour. Pour faire vivre notre démocratie.

Thèmes proposés en fin de séance :
1 – L'intérêt général doit-il être la finalité de la politique ? 7 voix
2 – L'abstention aux élections signifie-t-elle l'inaction du citoyen ? 10 voix
3 – L'abstention est-elle une réponse au système politique ? 7 voix
4 – La citoyenneté se limite-t-elle à la nation ? 3 voix
5 – La religion est-elle au dessus des lois ? 4 voix
6 – Quel statut pour l'élu de demain ? 7 voix
7 – Existe-t-il une vraie démocratie locale ? 5 voix
8 – Comment le citoyen peut-il faire évoluer la société ? 15 voix
9 – Quelle information pour quelle démocratie ? 4 voix
10 – Comment intégrer le vote blanc dans le résultat des élections ? 7 voix
11 – Quel urbanisme pour demain ? 8 voix

Thème qui sera débattu le 10 avril 2010 : Comment le citoyen peut-il faire évoluer la société ?

Interventions

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jerome papin

mardi 16 mars 2010 12:03:21 +00:00

Pourquoi j'ai proposé ce sujet?

Je suis récemment tombé sur une citation de Benjamin Franklin
"Quiconque sacrifie sa liberté pour plus de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre, et n'aura aucun des deux."

Actuellement je me pose différentes questions concernant toutes les mesures sécuritaires qui sont misent en places dans le monde (occidental)et le laxisme des pouvoir publics face aux sociétés privés.

Sur la scène internationale on peut voir des emprisonnement arbitraire qui ne sont régis par aucun organisme de contrôle (GUANTANAMO pour ne parler que du plus célèbre).

En France il est d'actualité de développer la vidéo-surveillance sur les deniers public en prenant l'exemple Anglais alors même que ceux-ci (même les plus vifs défenseurs) en reconnaissent les limites.

En région Parisienne pour ne pas être traçable par son pass Navigo il faut payer un supplément (donc payer pour une liberté).

Des société d'internet (google)stock un nombre croissant d'informations personnelles pour définir notre profil de consommateur sans aucun réel contrôle des pouvoirs publics sur les modalités de conservations et de diffusion.

Dans les aéroports on nous impose maintenant d'être scanné.

Les prélèvements ADN sont devenus monnaies courantes pour des délits mineurs (faucheurs d'OGM)

Les fichiers policiers divers et variés ne font l'objet d'aucun contrôles.

Les mandats de la CNIL qui sont déterminés par les pouvoirs publics se réduisent de plus en plus et aucun pouvoir de sanction ne lui est octroyé.

Tout cela vous semble t-il normal ou justifié??

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Jerzy Karczmarczuk

mercredi 24 mars 2010 18:19:47 +00:00

Tout d'abord, il est rare de voir une citation si souvent corrompue, déformée, mésattribuée, que celle-là :

"Those who would give up Essential Liberty to purchase a little Temporary Safety
deserve neither Liberty nor Safety"

Ceci vient d'une oeuvre anonyme : "A Historical Review of the Constitution and Government of Pennsylvania", qui cite ceci comme une lettre au Gouverneur. Franklin a publié ces textes, mais - selon lui - il n'en était pas l'auteur. Plus tard on citait la phrase comme le texte de Thomas Jefferson, avec encore plus de corruption, par
exemple, ou lieu d'ESSENTIAL Liberty, on trouve "sacrifier un peu de liberté"...

Tout ceci est fort dérangeant, car le sujet est biaisé, et possède un goût politique contre le
gouvernement actuel évident. Je suppose que l'auteur est EXPLICITEMENT de gauche, car il mentionne Guantanamo, et non pas des Goulags et les exactions des régimes Castristes et ceux de la Corée du Nord. Je soupçonne donc que la discussion - fructueuse comme un exercice intellectuel - ne mènera nulle part, car ce qui est important pour un jeune costaud, est différent de ce qui compte pour les familles d'une
joggeuse kidnappée et assassinée dans le bois, ou d'un enfant poignardé à l'école.

Puis, il a un abus sémantique dangereux du mot "liberté". Le fait d'être surveillé selon les "libertariens" suffit pour être considéré comme attaque à la liberté. Liberté de QUOI?? La SEULE surveillance ne me prive ni de liberté de bouger, ni d'agir, ni de m'exprimer, ni de commettre des délits. C'est une invasion de mon intimité, de ma sphère privée, non pas de ma liberté. Si on ne comprend pas cette différence, on n'a aucune plate-forme de discussion avec des gens qui pensent différemment.

JK

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jerome papin

mercredi 24 mars 2010 19:36:41 +00:00

En toute franchise je mentionne guantanamo (je me cite :"pour ne parler que du plus célèbre" actuellement)pour tout simplement donner un exemple sans aucune idées partisanes.

A mon sens ces pratiques sont mises en place par des personnes qui justifient leurs actes par tout un tas de raisons politiques religieuses ou autres, et que je condamne dans leur ensemble.

Pour la référence historique de la citation je vous crois sur parole.

Pour ce qui est du "goût politique contre le
gouvernement actuel"???? La question ne me semble pas importante (même si il est vrai que je n'en suis pas fan :-) ). Je ne pense pas que le pass-navigo soit une initiative gouvernementale tout comme google (pour reprendre mes exemples).

En fait vous soupçonnez mal car même les "jeunes costaud" peuvent avoir des craintes, des peurs, même s'être déjà fait agresser et être suffisamment sensible pour compatir à la souffrance des gens (si si je vous jure :-)).

Je suis entièrement d'accord sur le fait que la seule et simple surveillance ne nuit pas à la liberté. Une patrouille de police dans la rue ne me choque aucunement mais que dirait-on si elle restait devant les fenêtres des maisons à regarder ce qui ce passe à l'intérieur et à tout noter? Ou a nous suivre pas à pas dans la rue?
Cela serait effectivement "une invasion de l'intimité" mais suis-je libre (ou ai-je le droit si vous voulez) de la refuser ou non????

Et puis j'aime bien discuter avec des gens qui ne sont pas d'accord avec moi.

Mhoussaye

Marc Houssaye

jeudi 25 mars 2010 15:07:00 +00:00

Bonjour,

Tout d'abord, on ne peut prétendre que quelqu'un est de gauche ou de droite. Je vous rappelle à la Charte de La Nouvelle Arcadie qui régit nos débats. L'Arcadie n'a pas à se préoccuper des différences de couleurs politiques.

Ceci étant dit, la problématique "liberté versus sécurité" est souvent abordée de nos jours. Dans plusieurs Cafés Citoyens (Paris, Bourges, Caen...), les gens posent ce genre de questions. C'est une vraie interrogation. Car au-delà de la surveillance et du contrôle par les autorités du respect de la loi, il me semble qu'il y a un climat anxiogène qui gagne le simple citoyen.

Evidemment opposer liberté et sécurité est un non sens si on se réfère à l'essence même de la vie en société. On perd toujours un peu de sa liberté individuelle lorsque l'on accepte les règles de vie en société.

Mais la question du prochain Café Citoyen de Caen n'est pas si triviale. D'abord parce que la formulation n'utilise pas le terme de "sécurité", mais celui de "protection". Ensuite parce que l'on pourra s'interroger sur ce que l'on souhaite protéger.

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Jerzy Karczmarczuk

jeudi 25 mars 2010 18:46:32 +00:00

M.H.: "Tout d'abord, on ne peut prétendre que quelqu'un est de gauche ou de droite. Je vous rappelle à la Charte de La Nouvelle Arcadie qui régit nos débats. L'Arcadie n'a pas à se préoccuper des différences de couleurs politiques."

Alors, je vous prie, ne soyons pas naïfs ni hypocrites. J'ai surveillé récemment cette question dans le cadre d'une autre action associative. Il est rare de voir si FORTE ET EXPLICITE connexion entre les arguments et la couleur politique ! Les gens s'exprimaient de manière "universelle", "humaniste", "logique", "sociale", you-name-it, et... on voyait CLAIREMENT leurs étiquettes politiques sur leurs fronts. Inévitable.

Dans ce contexte la prétention que l'Arcadie soit au dessus des couleurs politiques est difficile à défendre. Si vous proposez des sujets au coeur des débats *politiques* d'aujourd'hui (Hedvige, etc.), faites-le avec la conscience que vous êtes dans une zone antagoniste jusqu'au cou, malgré toutes vos déclarations de neutralité. Le pilote du débat peut ménager les chèvres et les choux avec toute honnêteté et esprit, mais pas la peine de prétendre que la discussion elle même soit neutre. Instaurer un tabou ne changera rien.

Je voulais dire encore que je n'ai attaqué personne à cause de son orientation, au contraire ! Je voulais signaler seulement que le sujet *est* polarisateur et polarisé.

JK

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Boris Vaisman

vendredi 26 mars 2010 03:49:50 +00:00

je crois qu'on s'éloigne du sujet initial et je tiens simplement à signaler que la neutralité politique de la Nouvelle Arcadie dont je suis membre depuis 1997 a été maintes fois prouvées et sur des sujets autrement polémiques que celui-ci...

Elevons le débat au delà des clivages partisans (que je sache, Benjamin Franklin n'a jamais voté Sarkozy, Bayrou, Royal...).

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Fabrice DELESTRE

vendredi 26 mars 2010 09:40:40 +00:00

Dans un premier temps, il me semble utile de rappeler que l'on se moque de savoir qui a prononcé ces mots : "Ceux qui voudraient renoncer à la liberté essentielle pour acheter un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité". Flanklin ? Jefferson ? Et alors ?

La question du jour, thème du débat arcadien qui nous est proposé est : "Peut-on renoncer à ses libertés pour sa protection ?" Cette interrogation en vaut d'autres, et puisqu'il n'existe aucun copyright sur les mots, il est probable qu'elle amène à se rappeler de questions déjà posées dans l'histoire du monde.

Dans un second temps, il me semble que, tel quel, ce thème peut-être débattu en dehors de tout clivage. Evoquer Guantamo ne traduit pas une forcément une appartenance partisane. Je suppose qu'un homme ou qu'une femme qui a 30 ans aujourd'hui, cite plus facilement ce camp en raison de la proximité temporelle des évènements qui s'y sont produits. Par ailleurs, le débat ne se trouvera pas enrichi par l'inventaire complet des lieux où la barbarie était de mise. L'histoire est à tous, mais chacun à son histoire. C'est par cela que le débat peut s'enrichir.

Sur le sujet lui-même, si nous prenons l'exemple de la vidéo-surveillance, il faut noter que le gouvernement a bel et bien conscience de l'atteinte que celle-ci peut représenter à la vie privée. En effet, il existe des dispositions réglementaires qui imposent la réduction des champs de vision des caméras dômes, par exemple, lorsque celles-ci sont utilisées pour la surveillance périphérique des entreprises privées.

Cet élément moral (la conscience d'une situation donnée), ne peut faire accepter que l'état s'arroge un droit de surveillance qu'il refuse à d'autres. Mais le problème ne vient pas temps d'une caméra de surveillance, que d'un faisceau de caméras ! Celui-ci permet sans difficulté de retracer le parcours d'un individu, et même de le surveiller à son insu à d'autres fins que la résolution d'une enquête policière. Le risque de débordement est grand, car la tentation est grande d'utiliser pleinement les outils qui sont mis à disposition.

Dans l'indifférence quasi-totale, les libertés sont plus « prises » que protégées, et l'engrenage qui nous a conduit au fichier EDVIGE puis au « TASER municipal » a été lentement construit.

Nombreux ont été les changements législatifs successifs qui ont conduit à l'inquiétant renforcement de l'exécutif qui centralise aujourd'hui les outils de renseignements.

Nous pourrions parler : des nouvelles prérogatives des policiers municipaux ; des nouvelles règles de garde à vue ; des nouvelles règles de perquisition ; du Fichier National des empreintes génétiques ; des radars automatiques ; des radars de portions ; du service de Coordination du Renseignement ; de la fusion RG – DST ; et du fichier EDVIGE, habilement renommé...

Dans ce contexte, il me semble que le sujet du débat tel qu'énoncé : "Peut-on renoncer à ses libertés pour sa protection ?" mérite que la discussion s'engage.

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marry.marie

vendredi 26 mars 2010 21:28:40 +00:00

L'histoire est à tous mais chacun à son histoire...

La protection conduit-elle à la liberté ?

3

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Jacques

mardi 08 janvier 2013 16:42:37 +00:00

Quiconque sacrifiera sa liberté pour plus de sécurité, ne méritera ni l'un, ni l'autre, et n'aura ni l'un, ni l'autre : peu importait vraiment qui l'avait dit le premier : l'essentiel, c'était de l'entendre encore, au présent...mais on peut le dire autrement : qui n'a jamais marché sur les toits pour le plaisir, ne saura jamais vraiment ce qu'est un tapis sous le pied...ou encore : c'est l'excès de tranquillité qui engendre peur, ennui, aggressivité...in-tranquillité !?!

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Jacques

mardi 08 janvier 2013 17:01:52 +00:00

Objection patron, moi, pour parler à quelqu'un, j'ai de savoir s'il est de-goche ou de-droitte : je ne lui tiendrais pas le même discours, exactement.
Ceci dit, je ne crois pas que le distingo goche-droitte fût un marqueur politique décisif : ce me semblait surtout un marqueur socio-professionnel !?
Personnellement favorable aux volontaires tirés au sort et aux assemblées intermittantes-et-légisférantes, il me semble que je pouvais me targuer de ne pouvoir être classé strictement...et si, de ce seul fait, je ne suis jamais député, c'est tant pis pour vous !!!

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mr abbou

dimanche 07 avril 2013 12:52:17 +00:00

pour plus de protection on renonce à ses libertés,je la considère comme une énorme ineptie,pourquoi?L'homme a depuis la nuit des temps defendu ce principe fondamental qui lui garantirait le droit à la vie ,au savoir,au bien etre et bien sur lui confere le doit de croire en qui et en quoi il le veut.Ce droit depenser et d'etre à la fois est le seul fondement qui nous separe des animaux et leurs instincts naturels.Les hommes sont nés libres ,faces à eux leur destin,celui qu'a garanti le divin ,le plus grand et le tout puissant DIEU createur des cieux et des terres.

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