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Compte-rendu synthétique par Marc HoussayeCafé Citoyen de Caen (05/01/2000)

Animateur du débat : Marc Houssaye

» Environnement

L'influence de l'activité humaine sur l'environnement

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La pollution engendrée par le chavirage de l'Erika et celui plus lointain de l'Amoco-Cadiz fait ressurgir de multiples réflexions concernant l'impact de l'activité humaine sur l'environnement. Ne sommes-nous pas en train d'abuser de notre planète? Comment faire pour ne pas courir vers une catastrophe déplorable ? Pour répondre à ces questions, il nous faut déterminer le danger qui pèse sur l'Homme et sur son environnement. Ensuite, il faut s'interroger sur le réel pouvoir qu'on les politiciens face à une société de consommation indomptable. Enfin, nous devons connaître le rôle des citoyens.

L'homme a toujours exploité les ressources de la Terre pour satisfaire ses besoins. En effet, il a su exploité divers capitaux de sa planète en les considérant comme des réserves d'énergie. Citons les mines de charbon, de fer, d'uranium ou encore les nappes de pétrole. Cependant, il apparaît que ces réservoirs ne sont pas inépuisables (on parle déjà d'épuisement des nappes de pétrole) et que leur exploitation bouleverse quelques fois l'équilibre naturel.

La pollution atmosphérique (rejets gazeux industriel et des automobiles) et maritime, l'effet de serre et les déchets radioactifs sont autant d'éléments qui sortent du cycle naturel. La Terre ne peut les intégrer malgré ses divers mécanismes de régulations. Certains scientifiques avancent que les activités humaines ont largement contribuées au réchauffement de la planète. Le trou de la couche d'ozone, cette protection de la vie depuis des millions d'années, est aussi le résultat de quelques industries humaines. La marée noire de décembre dernier est une catastrophe pour l'écosystème breton. Il y a donc un réel danger concernant l'équilibre planétaire.

Et pourtant, nous ne cessons de résumer les dégâts que l'Homme fait à sa planète (en l'occurrence, ceux liés à la marée noire) en termes financiers. Mais pouvons-nous raisonner seulement de façon économique, en comparant les dérèglements subis par la Terre et la somme d'argent que la société humaine doit verser pour "réparer" ? Nous devons prendre en compte le caractère réversible des actions humaines; aucune indemnisation ne pourra en effet réparer des déséquilibres irréversibles.

L'homme ferait-il preuve d'indifférence et d'insouciance à l'égard de son milieu de vie ? Ses préoccupations semblent s'attarder sur des aspects beaucoup plus mercantiles.

La société de consommation imprime aux activités humaines un rythme basé sur le profit. Les entreprises se soucient plus de leur place mondiale au sein du marché et de leur capital que de l'environnement. Elles rejettent de plus en plus l'éthique qu'une politique de profit ne peut supporter. L'utilisation de l'Erika alors que son état ne le permettait pas reflète cette stratégie.

Nous ne pouvons alors que déplorer la trop grande influence de l'économique sur la politique. Dépassés par les évènements, certainement soumis à de multiples contraintes, et peut-être pas assez courageux pour oser s'élever contre des puissances économiques, les politiciens ne dirigent plus la société.

Cet effacement de la politique entraîne alors l'absence de visions à long terme. La société se meut aveuglément sans direction précise. Ainsi, nous ne nous préoccupons pas des générations futures. Pourtant, nous devons transmettre à notre descendance notre espace de vie; et celui-ci se doit d'être le moins pollué possible afin que les générations à venir ne subissent pas de contraintes surnuméraires et qu'ils ne perdent pas une partie de leur liberté.

Les politiciens ne possèdent plus de pouvoir. Quel est alors celui des citoyens ? La mobilisation des consommateurs au sein d'associations est la première démarche pour contrer des politiques d'entreprises trop pernicieuses. Ralph NADER développa en Amérique ces rassemblements pour permettre aux citoyens de faire pression sur les entreprises et les contraindre à changer de politique.

Des citoyens préconisent le boycott. Ce genre d'action contribua en effet à l'effondrement de l'apartheid en Afrique du Sud. Pour la catastrophe de l'Erika, un boycott contre la grande société pétrolière responsable est lancé. Mais ceci risque surtout de pénaliser les petits revendeurs dans les stations-service. D'autres citoyens préfèrent alors s'insérer parmi les actionnaires des multinationales pour changer, grâce à leur parts, la politique de l'entreprise. En Amérique, il se constitue des groupes dans lesquels des individus cotisent pour acheter des actions. Mais, rester intègre et conforme à ses convictions premières jusqu'à la possession d'une part du pouvoir n'est pas chose facile. Aussi, est-il important que face à une politique sourde et impuissante les individus se rassemblent et s'entendent pour acquérir un pouvoir : celui de penser leur société dans le but de la changer.

En Bref, la réflexion citoyenne s'exprime :

Les conséquences des activités humaines sur l'environnement ne peuvent pas se mesurer qu'en terme économique. L'équilibre de la Terre quoi qu'on en dise est menacé par l'irresponsabilité de l'Homme. Notre société de consommation imprime un mouvement général dénué d'éthique, de responsabilité et de vision à long terme. Sommes-nous conscients de ce que nous laissons aux générations futures et de ce que nous leur octroyons comme liberté ?

Les politiciens ne possèdent plus aucun pouvoir. Les citoyens demandent à leurs dirigeants le courage de s'opposer à des puissances économiques et la capacité de les mener vers une société qu'ils désirent. Mais, même si les politiciens ne leurs prêtent pas attention, les citoyens se rassemblement pour discuter des problèmes de leur société et cherche à s'entendre sur les termes d'une nouvelle.

Thèmes proposés pour le Café Citoyen du samedi 8 janvier 2000 :
- L'O.M.C. 3 voix
- L'avenir de notre alimentation, avec pour exemple la vache folle. 3 voix
- Les conséquences de la tempête. 4 voix
- L'alternative politique suppose-t-elle un affrontement avec le système déjà mis en place ? 11 voix

Interventions

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Vincent Roger ALIMA MBARGA

dimanche 07 novembre 2010 19:08:38 +00:00

L'environnement est un bien que l'on ne saurait hériter de ses parents. On l'emprunte plutôt à sa progéniture.On a toujours des comptes à rendre tôt ou tard.

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vince mboundou

vendredi 16 décembre 2011 19:56:45 +00:00

j'intervient en tant qu'humain ki vx sover sa planète de liresponsabilité de lhom

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Bendriss Bouabdellah

mardi 21 avril 2015 08:53:27 +00:00

J'ai bien lit et observé l'article du votre site nommé sous le nom Café du citoyen ,et j'ai bien constaté que malgré nos problemes vehiculants autour de toute la globe ,il me vient a l'esprit que la responsabilité humaine concernant la preservation de notre patrimoine commun qui est la terre reste parmi les soucis les plus developpé au monde entier.Ensuite ca me donne la chance de dire que notre nature deviendra plus en plus parmi les preoccupations de chaque individu seulement si on contribue tout au long de la vie.merci de lire ce passage.

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